lundi 1 septembre 2014

Compte-rendu de la soirée du 3 juillet 2014

Bonjour,

Voici notre compte-rendu de la soirée du 3 juillet. Nous vous invitons à ajouter vos idées dans le document "Données OpenData à ouvrir Grand Poitiers" et à noter dans votre agenda la soirée autour du SIG de Grand Poitiers prévue le 25 septembre.

Vos commentaires sont les bienvenus.

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Suite à la demande  des nouveaux élus Ville et agglomération de Poitiers en charge des questions numériques, nous avons organisé une rencontre entre les membres du collectif Poitiers numérique jeudi 3 juillet au SPN de 18h10 à 20h10 :
 - Olivier Kirch, Vice-Président délégué de Grand Poitiers - Développement numérique du territoire
 - Jean-Daniel Blusseau, élu en charge du développement numérique, Poitiers et Vice-Président délégué de Grand Poitiers - Développement numérique du territoire
 - Jean-Michel Pignon, responsable du service TNT (Technologies numériques et territoires) de Grand Poitiers
 - Sévérine Ferrand, responsable du pôle information géographique, adjointe au directeur service TNT

 17 membres du collectif étaient présents ou représentés.

 * La soirée
Après un rapide tour de table, et présentation des élus, nous avons listé quelques thématiques sur lesquelles échanger : open data, démocratie participative et économie numérique (finalement nous avons surtout échangé sur l'Open Data et le coworking/Tiers-Lieux).

 Les élus font actuellement un tour des acteurs locaux du numérique (ne pas hésiter à les solliciter si vous souhaitez les rencontrer)
 Ils souhaitent terminer celui-ci en octobre pour pouvoir donner des pistes de travail autour du numérique dans Grand Poitiers.
 Il faut d'ailleurs que le collectif se pose la question de se renommer en Grand Poitiers Numérique plutôt que Poitiers Numérique.


1° Open Data
Depuis 2 ans une réflexion autour de l'open data est entamé au sein de la collectivité et se pose la question de l’ouverture des données du  SIG au public.
Les élus et services sont donc ouverts aux propositions de tous pour donner des idées de jeux de données à libérer. Nous avons ouvert un document pour collecter vos idées ici :
 https://docs.google.com/spreadsheets/d/1GAIvHvahM5ZTzd04_PKnWrKHSpmN2XXv0A2uQNv22V8/edit?usp=sharing

 Quelques points évoqués sur ce sujet :
- la licence d’utilisation : il a été convenu de se revoir précisément sur ce sujet (avec un groupe + restreint)
- l’exploitation gratuite
- la possibilité pour les utilisateurs de mettre à jour ou proposer des données,
- ne pas attendre d’avoir un portail spécifique pour ouvrir : 1) voir du côté des plateformes déjà existantes, et possiblement mutualisables (cf. CGLoire-Atlantique, Open DataFrance, etc.), 2) pratiquer l’agilité : ouvrir des jeux de données au fil de l’eau, et solliciter les communautés d’utilisateurs potentiels : partir des petits projets réalisables que l'on pourrait ensuite étoffer).
- Un projet facilement réalisable/portable par le collectif : un agenda commun du numérique (intégré par exemple à ToutPoitiers.com) avec la possibilité d'accéder aux données (export)
- Un galop d’essai en novembre sur le thème des "jeunes" ? profiter des RNN du 13 novembre pour organiser un hackathon avec l’aide d’Etalab (ou préparer l’hackathon qui pourrait avoir lieu sinon en décembre ?)
- La médiation aux données, et développement d’une culture des données auprès d’un plus grand nombre d’acteurs : les données brutes sont un matériau difficile d’accès, et nécessitent une médiation, un accompagnement à l’exploitation. Depuis plus de 6 mois, le CRIJ Poitou-Charentes, accompagné de la FING, travaille à un Infolab Orientation : mieux gérer les données produites dans le cadre de l’activité du CRIJ sur la mobilité et l’orientation des jeunes, mieux orienter les publics.

 2° Coworking
 Quelques lieux ont été listés : Le pacha, le CRIJ, le CEI, zebocal, canopé (CNDP) ...
 Il y aurait actuellement plus de demandes que d'offres sur le coworking à Poitiers et certains s'interrogent sur le fait que la collectivité n'ait pas encore entamé de démarche à ce sujet.
 Il a été rappelé le côté rassembleur du coworking qui permet à de très petites structures de se connaitre et finalement de travailler ensemble.

Les tiers-lieux ne doivent pas tous être orientés « business »  : sinon ils se coupent d’une forme d’expressivité, créativité : lieu de croisement, de frottement, de bidouille, de culture, de créativité, de formation, de citoyenneté, etc. En cela, la dynamique des tiers-lieux rencontre tout à fait la culture des Maisons de Quartier de Poitiers. Comment plus sensibiliser les maisons de quartier à la culture du numérique ? Comment organiser le croisement avec les communautés Geeks ? L’exemple de Rennes est parlant : le LabFab à Rennes, dans des algéco (->éphéméres) qui travaille avec les maisons de quartier.

Une visite à Rennes pourrait être organisé, afin de mieux comprendre comment la Ville et l’Agglo ont réussi à mailler leur territoire, et à travailler à une meilleure diffusion de la culture du numérique sur leur territoire.

 Il faudrait répertorier les lieux (une fois de plus)
 Une partie ici http://www.coworking-poitiers.fr/
 Les MQ http://www.poitiers.fr/c__2_444__Maisons_de_quartier.html

 DelphineLechat, nous a informé que le SPN était mandaté depuis 2 ans par la mairie pour un projet de Tiers-Lieu qui serait installé près de la gare sur 2 000m2.
 Ce lieu serait dédié à : hébergement d'entreprise, FabLab et ouvert aux citoyens et entreprises.
 Il serait à l'échelle régionale (prolongement de la French-Tech)
 Il a été demandé qu'un concertation avec les citoyens, associations soit faite autour de ce projet
 Ce lieur sera géré par le SPN.


 En fin de soirée c'est donc posé la question, non tranchée, de savoir si il fallait envisager pour le développement du numérique :
 - un "lieu unique » façon projet hôtel d’entreprise - coworking (projet SPN)
 - La mise en réseaux de plusieurs lieux et la création d'un bien commun autour d'actions concrètes d'animation et d'équipement. (maisons de quartiers et autres acteurs (CRIJ, Poitiers Jeunes, EMF, ...)
 - La création d'un lieu intermédiaire (proposé par Didier)

Les discussions ne font que commencer.


 La suite :
 Il a été convenu de nous revoir de manière régulière : prochaine rencontre le 25 septembre, à 18H, à la mairie de Poitiers, où le service TNT proposera à la rentrée une présentation du SIG de Grand Poitiers.


 Merci à tous les participants pour cette soirée très constructive !

vendredi 7 mars 2014

Compte rendu de la soirée du 15 janvier 2014

Suite à la lettre ouverte autour du numérique à Poitiers que nous avions initiée en 2013 et qui a été co-écrite par une trentaine de participants : http://poitiersnumerique.blogspot.fr/2013/11/lettre-ouverte-du-numerique-poitiers.html, nous avions décidé d’organiser une soirée de rencontre et d’échange auprès du public poitevin. Pour animer cela, nous avions choisi des thèmes qui occupent actuellement l’espace médiatique : “Ouvrir les données, pour quoi faire… ?”, “ Smart Cities ou ville sensible…, qui décide ?” , “Les Labs, nouveaux espaces d’émergence” .


Cette soirée avait aussi pour objectif de mettre en valeur les réseaux locaux (souvent méconnus), de faire échanger les habitants et citoyens (acteurs de réseaux hétéroclites), de proposer des pistes d’actions.
Grâce à une forte mobilisation (une soixantaine de personnes présentes), des candidats à la municipales (3 représentés dont 2 présents), des élus de la majorité actuelles et ceux de l’opposition, de la soixantaine de citoyens de divers profils (acteur du numérique, militants associatifs, fonctionnaires …)  nous avons pu échanger sans à priori sur des sujets souvent méconnus ou mal connus.
La diversité du public présent nous a aidé à multiplier les éclairages et à enrichir des échanges déjà très constructifs.


Vous trouverez ci-dessous un compte-rendu de cette soirée. Bonne lecture !


Introduction de la soirée : Pourquoi cette rencontre ?




THEME 1 : OPEN DATA



Pourquoi ce thème



“Ouvrir des données, pour quoi faire ?”
Alors que plus de 40 collectivités ont ouvert aujourd’hui leurs données, que l’association Open Data France s’est constituée, et que la mission Etalab vient d’inaugurer en présence du 1er Ministre une version augmentée du portail françaisdata.gouv.fr  qu’est-ce qui pourrait être ouvert à Poitiers en matière de données publiques, et pour quoi faire ? Dynamiser l’économie, développer la pédagogie et la culture des données, favoriser la transparence et le débat citoyen…


Animation : Philippe Baudelot, Amandine Brugière

Remarques des participants



- Utiliser l’open data pour développer un business de big data (AAP du Grand Emprunt) pour les assurances, en lien avec un labo de R&D
- Affirmer la dimension de citoyenneté : partager l’information avec un plus grand nombre,
- S’attaquer à l’ouverture des données dans le champ de la santé : Open data et Hôpital, un enjeu d’utilité publique
-
- Développer des formes de médiation à la culture des données, et positionner des médiateurs numériques :
Problème soulevé de l’accès aux données et de l’interprétation de celle-ci : faut-il être geek, bac+10 ?
Risques de fractures numériques augmentés : comment éduquer au numérique ?
Réflexion en cours dans le cadre de la campagne nationale Infolab, et expérimentation territoriale avec le réseau régional CRIJ (ou comment “devenir des médiateurs des données et informations d’orientation”).
- Alimenter la démarche de prospective “Poitiers 2030” avec le CDR Conseil de développelement responsable : favoriser la participative citoyenne dans la prise de décision
- Attention aux tensions contradictoires du numérique : l’Open Data peut être un vecteur d’innovation sociale (rendre de l’information et donc du pouvoir aux individus, aux organisations) mais il existe des risques réels de dérive possible (captation des données uniquement par le secteur privé, législation peu contraignantes quant à la réutilisation des données personnelles, etc.)
- Favoriser les démarches contributives par l’ouverture et le partage des données
- Pb des mauvaises utilisations des données
- Complexité, enjeux des méta-données : des choix importants qui structureront les développements numériques à venir
- Débat sur les données géographiques


Propositions d’actions



1) De nombreuses informations sont déjà présentes et publiées sur le site : il faut veiller à ce que celles-ci soient publiées en open data (format, réutilisation automatique, etc.) Exemples : Mettre ODJ et délibération du conseil municipal dans un format exploitable, travaux, horaires de bus et positionnement des bus, agenda culturel, informations Pictavie, ...
2) Ouvrir des données thématiques : données de transports, cadastre, budgets participatifs, consommation énergétique, occupation des parkings, point de collecte recyclage (verre, vêtements, ...)
3) Mettre en place une politique d’animation multi-sectoriel autour des jeux thématiques de données ouvertes: économique avec le tissu entreprenarial, éducatif avec les écoles et le personnel enseignant, citoyen avec des associations concernées, culturel avec les artistes et les centres culturels (EMF, Beaux-arts), etc.
4) Politique de co-production de certaines données avec les habitants : par exemple dans le champs du développement durable, de l’empreinte écologique (gestion des déchets, etc.)
5) Doper la vie citoyenne : par l’open data, développer le contributif, la co-production, l’intérêt pour la vie publique, économique, etc.



THEME 2 : SMART CITIES



Pourquoi ce thème



“Smart Cities ou ville sensible… , qui décide ?”
Les villes et les agglomérations ont aujourd’hui l’obligation d’innover, parce qu’elles font face à des défis sans précédent (urbanisation de la population, défis écologiques…), mais aussi parce que les leviers habituels de l’action publique ne suffisent plus : contrainte budgétaire, exigences et autonomie croissante des citoyens, limites des partenariats public-privé… La "smart-city" est souvent présentée comme la solution pour construire une "ville intelligente". Comment réussir à développer des approches non pas « uniquement techniques" et "venues d’en haut", mais respectueuses de la créativité et du dynamisme de tous les acteurs de la Ville ? Comment le numérique peut-il favoriser l’émergence de réponses légères, agiles, émanant de toutes les énergies du territoire ?


Animation : Bruno Deschamps, Thierry Marcou

Remarques des participants



En résumant uniquement les offres de services rattachées aux concepts de « smart cities » à celles offertes par les éditeurs et intégrateurs de solutions technologiques, nous risquons, en ignorant les initiatives d’acteurs locaux, de nous priver d’un vivier de production de richesses et de leurs multiples formes d’expressions. Pour ces dernières, comment en assurer la valorisation et mobiliser des promoteurs ? Tels étaient les fils directeurs des propos de Thierry Marcou, chef de projet à la Fondation  Internet Nouvelle Génération (www.fing.org).
La première approche, proposée par les éditeurs, répond aux demandes de mise sous contrôle de processus et permet d’inscrire un territoire dans une légitime quête d’efficience. Elle se traduit par une supervision des réseaux de distributions de fluides, de gestion des stationnements ou plus généralement, par des relations économiquement établies entre les citoyens et les autorités locales.
La seconde approche, depuis des expérimentations autour des usages des technologies numériques, traite de la réception des innovations issues d’acteurs locaux. Pour exemple, sont rappeleés les offres de covoiturage (www.covoiturage.fr), d’accueil gracieux à domicile (www.couchsurfing.org) ou celles issues de structures de travail collaboratif à l’image de celle de Rennes (www.labfab.fr).
Les débats ont principalement traités de la visibilité des acteurs locaux et des moyens à leur mettre à disposition. Ainsi, si le réseau d’acteurs rappelle qu’il se connait et se côtoie, la question « Grand Poitiers présente-t-il la masse critique d’acteurs ? » aborde la nécessité d’assurer leur visibilité. De même, le manque de moyens requis – à des fins de mutualisation ou de structures d’accueil – pour le partage d’activités et le peu de promotion des résultats entretiennent la confidentialité des acteurs locaux vis-à-vis des autorités locales.


Propositions d’actions



Comment les autorités publiques peuvent-elles accompagner ces mouvements ?
Cela ne saurait se faire sans le soutien d’un sponsor incarnant la volonté de l’autorité publique. En effet, d’un rôle de prescripteur ou de principal offreur de services, elle doit désormais s’inscrire dans des logiques d’accompagnement et avoir la volonté de s’autoriser à « laisser faire ».
En d’autres termes, quelle part de risque – au sens « opportunité à saisir » – les autorités publiques acceptent-elles de prendre pour répondre aux enjeux consistant à passer des concepts de « smart cities » à ceux de « smart citizens » ?!




THEME 3 : FabLab, Tiers Lieux,




Pourquoi ce thème


“Les labs, nouveaux espaces d’émergence”
Living labs, Fab labs, medialabs, infolabs, EPNlabs, Tiers-Lieux Open source, espaces de co-Working et autres « Cantine »…. Le plus souvent, ce qu’on dénomme par Labs prend la forme de lieux partagés, qui peuvent être territoriaux, privés, publics, associatifs ou mixtes mais sont le plus souvent spontanés et ascendants. Dans un environnement d’innovation complexe, on est tenté de demander à ces « Tiers lieux » à peu près tout. Comment favoriser l’émergence et le soutien des initiatives ascendantes (prototypage rapide, innovation ouverte, entreprenariat, démarches artistiques, etc.) ?  Comment relier celles-ci aux échelons institutionnels économiques, culturels, éducatifs... ? Quels labs pour Poitiers ?


Animation : Cyril Chessé, Marc Gustave, Siegfried Burgeot


Remarques des participants


>> Définition “Les tiers-lieux” en général : “mixer les publics”
Le concept de "Tiers Lieux" se développe en France et dans le monde à grande vitesse. Ils sont destinés à être des espaces physiques ou virtuels de rencontres entre personnes et compétences variées qui n'ont pas forcément vocation à se croiser habituellement. On appelle Tiers-lieux des espaces réunissant des ressources matérielles et immatérielles propres à générer des synergies collectives, créatives, solidaires et économiques. On en comptait 597 en avril 2013.
Ce terme comprend souvent des espaces de coworking, des FabLabs
Mais aussi :
  • Une AMAP ou autre activité de vente de produits locaux
  • Des espaces de formation
  • Des espaces qui accueillent des événements Start-up Week end / Hackathons / Soirées (débats, …) / des événements culturels en général (théâtre, musique, …) / des réunions de travail…
  • Un espace restauration / bar


Ils sont tous différents et se regroupent sous le slogan : « Tiers Lieux, faites les vous-même !"


Quelques exemples
  • Comptoir numérique à Saint Étienne
  • La poudrière à Nancy
  • Le Troc et numérique
  • Le champ du commun à Augan
  • Région Aquitaine qui pour redynamiser ses EPN à créée un appel d’offre pour la création de Tiers Lieux



En général :
  • Ils ont plusieurs noms ; FabLabs, Tiers Lieux, Espaces de coworking, Cantines numériques …
  • Ils sont différents dans leurs fonctionnement : Lieux uniques, ils sont mobiles, ils sont en réseau, …)
  • Leurs modèles économique sont différents (Subventions + services payants + produit d’activités + Dons)
  • Leurs modèles juridiques sont différents (SCIC, Association, SARL, …)
  • Ils sont animés de différentes manières (Concierges, coworkers, équipe d’animation, …)
  • Et enfin, leurs modes de gouvernance est également différents selon les créateurs
Ils ont tous des points communs :
  • Ils ressemblent tous à la communauté qui les constituent :  Une étude sur le coworking révèle que ce n’est plus le lieu qui favorise la créativité mais la communauté
  • Les utilisateurs de ces lieux sont à la fois ; des entreprises, des collectivités, des habitants (jeunes ou seniors), des universités, des travailleurs nomades, ...
  • Ils sont souvent très utilisés par les habitants d’un quartier, d’une ville
  • Ils partagent tous les mêmes mots clés : Partage, discussion, café, wifi, innovation et innovation sociale, Communautés apprenantes, Agilité, entraide, convivialité, ...
  • Et enfin le numérique est l’outil central


Ils ont un impact sur :
- L’écologie : Moins de déplacements professionnels
- L’absentéisme : Selon
Orange le télétravail présente de nombreux avantages pour l’employeur.
- Les organisations de travail : Avec la technologie, on peut le faire à distance : c’est une nouvelle forme d’organisation du travail : Les espaces de coworking :  Nouveaux lieux ? Nouveaux liens ? Nouvelle économie ? (POPSU - Plateforme d’Observation des Projets et Stratégies urbaines)
- 4,5 millions des français travaillent au moins une fois par semaine hors de leurs bureaux et 90% des jeunes souhaitent travailler dans un bureau flexible. (Ètude en 2011 : Le tour de France du Télétravail réalisée par Zevillage)



>> Définition “Les fab labs ou Maker Spaces” : “Do it yourself”
Apparus dans les années 90 ils sont environ 58 aujourd’hui en France. Ce sont des lieux / De fabrication / Du numérique / Du prototypage / Des formation / DU PARTAGE !! qui proposent un accès public à des outils de fabrication standard et numériques.


Grand Poitiers


  • Petit débrouillards
    • 4 mallettes « Mini-Fab Labs » permettent un déploiement des actions numériques dans les accueils de loisirs et lieux d'initiatives jeunesses.
  • U.N.I.T.
    • U.N.I.T. est un atelier collaboratif de fabrication numérique à la Filature de Ligugé (ouvert le 13 décembre 2013)
  • Espace Pierre Mendes France (Projet en cours)
  • École Européenne Supérieure de l'Image
    • Mise à disposition d’outils, de machines aux étudiants


En Poitou-Charentes


  • Créalab
    • Le Crealab Angoulême est un projet de Fablab  sous la forme d'une association créée en janvier 2014
    • Trois collèges : Collège de professionnels (Designer, Web designer, programmateur info, etc...), Collège Éducatif (  Ecole d'enseignement sup en particulier autour de l'image, EESI, EMCA, ENJMIN,...),  Collège associatif (Data Base, 16000 images, Petits Débrouillards).
  • Ville de Parthenay
    • David Jadaud (président) Association Parthlab
  • La Jeune Chambre économique et la Ville de Niort


Ailleurs en France




>> Définition “Les espaces de coworking”
Type d'organisation du travail qui regroupe deux notions : un espace de travail partagé, mais aussi un réseau de travailleurs encourageant l'échange et l’ouverture (Wikipedia)


Grand Poitiers
  • Patchworking
    • Création d’espaces de coworking éphémères et itinérants dans Grand Poitiers www.patchworking.fr
  • Ze bocal
    • Premier espace de coworking à Poitiers
  • Le CRIJ
    • Projet de faire évoluer le lieu en Tiers Lieu


En Poitou-Charentes
  • La CDA de La Rochelle
    • Projet en cours de réflexion initié par la Communauté d'agglomération de La Rochelle.
  • Coworking La Rochelle
    • Espace de coworking à La Rochelle


Ailleurs en France
  • SandBox 212 à Serris (77)
  • Le Mutualab à Lille
  • Le réseau des Cantines (Paris, Rennes, …)




Propositions d’actions



  • Poitiers a-t-il besoin de “lab”
    • Oui, et aussi à Chatellerault ! Il est important de développer des lieux où l’on peut tester, expérimenter, prototyper, se tromper et créer, avant même de lancer une activité économique. Ce sont des lieux pour “réapprendre à faire”.
    • À travers les lieux déjà existants (Maison de quartier, écoles, …) Il est indispensable de proposer des projets autour de l’éducation au numérique.
    • Ca participe aussi de l’animation d’une nouvelle démarche industrielle : recréer des liens entre les ateliers / les labs et les industries, favoriser l’ouverture des entreprises traditionnelles, savoir “capitaliser sur l’intelligence des foules”, favoriser le croisement d’acteurs.
    • il faudra créer et animer les liens entre les entreprises et ces lieux mutualisés.


  • Poitiers a-t-il besoin d’espaces de co-working ?
    • Oui : des espaces existent déjà, d’autres sont en train d’émerger : Grand Poitiers doit soutenir ces initiatives, et favoriser leur mise en réseau.


CONCLUSION



Poitiers, réputée pour sa qualité de vie et sa taille humaine, se doit de trouver de nouvelles solutions de collaboration et d’amélioration des conditions de vie permettant de dépasser les contextes de crises économiques. Dans les domaines du numérique, Poitiers bénéficie déjà d'acteurs associatifs, économiques (Cluster professionnel) et universitaires susceptibles de faire de cette ville un "laboratoire" accompagnant les nouvelles pratiques de travail, les formes émergentes d’économie collaborative, et les nouvelles pratiques industrielles.


Tous les secteurs économiques présents sur la ville utilisent le numérique : l’éducation et la formation, l’économie sociale et solidaires, les énergies renouvelables, les transports, la biodiversité, la santé, ...


Toutefois, trop peu d'espaces et d’initiatives existent , favorisant la mixité des publics, l’innovation ascendante, les collaborations inter-secteurs, le prototypage rapide, la médiation à la culture numérique… Et ceux qui existent sont mal identifiés et reconnus.


L’enjeu du numérique à Poitiers est de s’appuyer sur les structures et les réseaux déjà en place : ses entreprises dans le domaine, son université, ses maisons de quartier, ses centres culturels, son réseau d’accompagnement pédagogique (Canopé), ses associations, son réseau d’acteurs et ses habitants.

Une fois les élections passées, la dynamique de mobilisation doit se poursuivre.

Prochaine étape : les rencontres nationales du numérique le 16 octobre, avec son in et son off. On compte sur vous !